SEDITION est un magazine papier uniquement consacré à la scène Hardcore au sens large du terme et aux idées qu’elle véhicule. SEDITION est un magazine musical bien évidemment mais nous mettons l’accent sur le coté « conscient et alternatif » et sur la capacité d’un mouvement artistique à créer d’autres schèmes de pensées que ceux que l’on voudrait bien nous imposer quotidiennement. Le magazine est financé par les encarts de publicité achetés par les différents labels/groupes/collectifs qui veulent promouvoir efficacement leurs activités et qui soutiennent aussi directement par la même occasion cette tentative de créer un média durable et sérieux (parmi d’autres) au sein de la scène hardcore. SEDITION est à prix libre, et est un magazine non-profit au sens premier et réel du terme ! Ce site n’est en aucun cas la formule webzine du zine, mais juste une vitrine afin de faire parvenir des news à nos lecteurs et collaborateurs, de télécharger les anciens numéros... Il sera quand même agrémenté au fil du temps d’actualités et d’articles propres au blog.

YOUTH AVOIDERS

"Times flies", le nouvel EP du groupe est en écoute sur Punk Fiction. Je vous le recommande chaudement. Aux premières écoutes pas de changement majeur, mais une continuité un poil évolutive pour ce nouvel opus. En tout cas c'est toujours aussi bien.
YOUTH AVOIDERS

TOMMY KNUTS

Graphiste de son état, Tommy Knut design à tour de bras les affiches, disques, merchs des groupes de DTTH rec et consort. Et c'est parce que la musique ce n'est pas qu'une affaire de musiciens que nous avons un grand plaisir à lui laisser la parole. (cliquez donc sur les dessins pour les agrandir).

Tu peux te présenter, on connait tes dessins mais qui est l'homme devant sa feuille blanche (où son ordinateur) ?
Hello ! ici Tommy Knuts , je suis graphiste illustrateur. Je viens de la plus jolie région de France, celle où on ne plaisante pas avec la Frite : le Nord Pas-de-Calais ! Je vie et travail actuellement sur Paris. Je dessine (sur feuille blanche) des flyers, des pochettes de skeud, des t-shirts pour des groupes depuis environ 3 ans.


Comment es tu rentré en contact avec cette scène ? Qu'est ce qu'il t'a plus ? Tes groupes de prédilection ?
 Ça a commencé en 2009, lorsque Mika (Fake Off) m’a proposé de faire leur pochette. Je finissais à l’époque mes études de graphisme, j’ai été marqué par les échanges simples avec le groupe. Pas de blahblah superflux comme je pouvais en rencontrer à l’école ou dans le milieu professionnel. Mika m’a ensuite proposé de faire quelques flyers pour son label Don’t Trust The Hype recordz, le courant est super bien passé avec lui. Je me suis rapidement retrouvé le soir dans ma piaule à pondre des flyers et des visus pour le label ! Ce qui m’excitait c’était la liberté créative du support, le « no limite » que je m’imposais, envoyer du lourd, de la couleur, de la violence !!! Finalement, DTTH est devenu mon exutoire, mon punching-ball… Bosser pour le Punk Hardcore, tu fais pas ça pour gagner des tunes… ce qui m’a plus c’est l’échange, la simplicité, l’entre aide. Mes groupes de prédilection, Comeback Kid, Have Heart, Nine Eleven, Trash Talk, Pennywise… 

Y es tu investi d'une autre façon que de par ton rôle d'illustrateur ? 
 Pas vraiment… je sais couper des lasagnes et servir des canettes, enfin si on peut appeler ça investissement ! Sérieusement, hormis des ptits coups de mains à droite à gauche, je ne me sens pas capable de faire autre chose que des illustrations. Chacun son rôle je pense.

Peux tu dresser un parallèle entre la liberté créatrice et l'éthique de cette scène et ta façon d'aborder le graphisme. 
Pour moi le graphisme c’est rendre service, aider, trouver une solution à un problème. L’échange et la confiance sont primordiaux. Je suis partisan du graphisme « humain », celui utile qui parle aux gens, pas le pseudo intellectualisme ouéhannn… L’éthique DIY, c’est de travailler par passion, pour l’échange, le dont de soi. Mon travail je le vois de la même façon, j’aime aider les petits groupes, les potes, forcement ça paye pas vraiment mais jm’en cogne ! Régulièrement, je suis confronté à des « dents longues » au travail, avec ses valeurs, la scène me permet de garder les pieds sur terre. Tu parles de liberté créatrice, c’est un élément important pour moi, je veux rester libre de dessiner une bite sur une pochette de skeud parce que je trouve ça mortel !

J'ai adoré ce que tu as fait sur "wiped out" de Kill For Peace, pourquoi ne mélanges tu pas plus souvent dessin et montage photos ? 
Parce que ! Je kiff le dessin, l’acte en lui même, c’est la BASE. Il est plus naturel pour moi de dessiner que de passer par un photomontage, je ne vois pas d’autres réponses… Pour "Wiped Out", j’ai choisis de me faire violence ! 
 
Comment fonctionnes tu lorsque tu bosses pour un groupe ? Essayes tu de t'imprégner au maximum de son identité musicale avant d'aborder le travail graphique ? Ou pars tu sur tes lubies ? 
Si je peux écouter avant je le fais, je suis là pour illustrer la musique, c’est plus pratique… Je lis les paroles, essaye d’aller voir le groupe sur scène, je me renseigne sur ce qu’ils aiment et surtout ce qu’ils n’aiment pas, bref je mène ma petite enquête, histoire d’être sur la même longueur d’onde. Souvent le groupe vient me voir avec une idée plus ou moins précise, ça devient un travail d’échanges, de propositions, de compromis parfois. Les paroles peuvent être un bon moyen pour trouver l’inspiration quand il faut partir de rien, c’était le cas par exemple pour la pochette des Miss America, des lyrics pipi caca = un artwork zizi cucu !

Quels sont tes maitres à penser en tant qu'illustrateur ? Qu'ils viennent de la scène punk hardcore ou autre. 
Haha la fameuse question ! Perso, je suis un immense fan de Jim Phillips, de ce qu’il a fait pour Santa Cruz Skate, ses 150 milles logos mortels, ses affiches de concerts… Ce mec n’est pas un maitre, c’est un dieu ! Beaucoup d’autres types cool m’influencent tous les jours, les plus récurant sont : Derek Deal (le mec génial qui fait les graphismes des A Wilhelm Scream), Craig Robson, God Machine, Nate Williams, Stéphane Blanquet. J’aime aussi beaucoup le tatouage oldschool, naïf et violent.

Quelques références Françaises ? 
D’abord les coupains : Grégoire Dacquin, Lost Paper, Crying Paper, Paul Loubet, Pierre Bolide, Flo (Give Us A Chance rec), Crust Caviar, Mickson, les guerriers du Xebron (GDX crew Bim Bam Boum)…
D’autres à tchecker : édition du Dernier Cri, Arrache toi un œil, édition Arbitraire, les cahiers de l’Articho…


Quel est le travail dont tu es le plus fier ? 
Difficile de répondre, je préfère te répondre par un groupe : Fake Off, pour deux raisons. D’abord pour tout ce que je partage avec ces gars, c’est par eux que j’ai commencé… Mais aussi parce que ces types sont les plus gros Casse Burnes en matière de graphisme que je connaisse, mais je les adore !!! 
 
Ton actu, tes projets ?? 
Je suis en train d’organiser avec mon pote Grégoire Dacquin une expo d’affiches sérigraphiées pour avril 2012 dans un lieu qui nous tient à cœur tout les deux : le Shaka Laka à Hazebrouck (59).
Ensuite pour l’avenir, j’espère toujours plus d’affiches, d’artworks, de t-shirts, de frites et de fricadelles à donf !!!
Merci

TOMMY KNUTS :
LE BLOG 
G-rom

xDIGx

xDIGx sont straight as the line that parisian hipsters sniff up their noses, et ont une rage qui égale sans doute leur sens du l'humour. En un mot dévastatrice. Mise au point sur le groupe avec Erwan (chant) et Nico (guitare), à l'aube de la sortie de leur premier LP.

Question classique, tu peux me présenter le groupe, ses membres, son histoire ?
Nico : Salut on s'appelle DIG, on est un groupe SxE, composé d’Erwan au chant, benoit (black spirals) à la batterie, daick (mowol) à la basse, Vincent à la guitare (j'ose pas te dire dans quel groupe il a joué) et moi, Nico (get lost) en 2eme gratte. A la base le groupe était composé de benoit, d’Erwan et d'axel à la gratte, benoit m'a demandé de venir en 2 eme gratte et j'ai proposé à daick de faire la basse, j'ai pensé que ce serait drôle de faire du métal et ne prenais pas vraiment ce projet au sérieux, aujourd'hui la donne a changé et le résultat va au-delà de mes (nos) espérances.
Erwan : Tu parles, si Nico est venu à la répète c’était pour se foutre de ma gueule, petit con.

Vous avez fait quelques concerts à l’étranger, comment ça s’est passé ?
N :
Globalement les concerts à l'étranger, à notre plus grande surprise, se sont plutôt bien passés, la réaction du public a été positive, ils connaissaient les paroles et se sont bien bougé le cul pendant le show, tout le contraire des concerts à Paris où on se fait bien chier, public amorphe qui a l'air de s'en branler pas mal des groupes, et encore, quand ils viennent aux concerts, honnêtement les gens qui organisent sur Paris ont bien du courage. On parle de l'étranger mais même en province on s'amuse plus quand on y joue, Nantes, bordeaux... Il est loin le temps des concerts à la Peniche blues café.
E : Perso j’ai bien aimé notre dernier concert à Paris, les gens ont eu l’air d’apprécier – peut-être qu’on a fait mieux que d’habitude - et on ne peut pas leur en vouloir de pas mosher comme des porcs vu que le sol s’est transformé en patinoire en 2 minutes. Ou alors il faudrait qu’ils mettent plus de Air Max, pour voler plus haut. Mais sinon oui, les concerts à l’étranger se passent toujours mieux, moi je me sens boosté du fait que les gens ne savent pas quel connard je suis, et qu’on a tout à donner devant eux pour faire nos preuves. Et c’est vrai que ça fait plaisir de voir un public réactif, comme sur la release party de Gone To Waste en Allemagne, ou j’étais obligé de remonter sur scène pendant notre set pour pas me prendre de droites perdues.

Quelles sont vos grosses influences ? Vu votre CV, je m’attendais à quelque chose de plus youth crew à la base !
N : Clairement les influences c'est entre violation, guns up et no warning, entre le métal et le "New York Hardcore", on n’est pas là pour rigoler quoi.
E : On fait pas du beatdown non plus hein, si les gens pouvaient arrêter de nous dire ça, on en est quand même très loin.

A ce sujet la scène française de youth crew n’est pas au beau fixe ces temps-ci. Quelle est votre analyse à ce sujet ? Une mode est passée ? Plus de bons groupes qui donnent envie ?
N :
Je n'ai pas souvenir que la scène youth crew se soit déjà bien portée en France, il a y eu right for life à leur tout début, value driven et 21 enemy et c'est tout. La culture française a toujours été plus punk ou plus métal (je ne parlerai même pas de la mode modern hardcore, c'est tellement de la merde en barre), mais pas youth crew et encore moins SxE, et pour moi les 2 sont indissociables. J'ai souvenir d'un concert de The First Step à Paris à la Peniche alternat, qui était l'un des meilleurs groupes youth crew de l'époque, où on devait être une trentaine maxi, 3 jours plus tard en Belgique il y avait 150 kids en folie qui sautaient dans tous les sens, je ne reviendrai pas non plus sur les reunion show de Youth Of Today cette année qui ont rassemblé péniblement 200 personnes au total des 2 dates en France alors qu'ils étaient 300 rien qu'à Barcelone, on est quand même en train de parler d'un des meilleurs groupes de tous les temps, je crois que tout est dit. Enfin dans cet océan de groupes de merde qu'on se tape en France il y a quand même NO SOLUTION qui essaie de sortir leur épingle du jeu, en espérant qu'ils y arrivent parce que c'est vraiment cool ce qu'ils font.
E : Floorpunch.

Les paroles sont assez négatives, je dénote quand même une partie de second degré, qu’en pensez-vous ?
E :
Totalement, enfin sur la démo en tout cas. Comme disait Nico, à la base ce groupe était pas sérieux, c’était fait pour être un side project, du coup j’ai fait des paroles assez connes et gratuitement provoc’, parce que ça me faisait marrer de donner un coup de pied dans la fourmilière rachitique du hardcore français. Et pis aussi parce que ça fait du bien d’insulter tout le monde de temps en temps… J’ai détourné des paroles de groupes connus aussi, genre Gorilla Biscuits et autres, mais à mon grand désarroi personne n’est venu me dire qu’il avait remarqué ou trouvé ça drôle. Par contre pour nous faire chier avec notre titre de beaufs « Less Vans More Airmax », ou sur la légende des initiales, là il y a du monde. Vive la dictature du politiquement correct… Pour le prochain EP, Socially Disabled, j’ai un peu viré le côté second degré parce que tout ça m’énerve. Pis on a un gars de Money Time en featuring alors fallait pas déconner.

Si je ne me trompe pas vous allez bientôt sortir un nouveau disque, vous pouvez m’en parler ?
N :
Ouais cet EP donc, sur street survival records, un label allemand qui a déjà sorti des putains de bons groupes : guilty, upright, gone to waste... il y aura 6 titres, ce sera résolument plus métal, avec une voix plus venere et une prod plus propre, Jérôme, l'inge qui a bossé avec nous pour ce skeud a fait un super boulot et dieu sait que ce fut compliqué tellement l'enregistrement fut chaotique, mais bon on est content du resultat, c'est l'album de la maturité comme diraient les inrocks.
E : Ça devrait être dehors avant la fin de l'année.

Comment s’est fait le deal avec street survival records ?
N :
ahah il n'y a pas de deal, Timo, le gars qui tient le label aime ce qu'on fait et nous avait déjà sorti des demo tapes, c'est tout naturellement qu'il nous a proposé de sortir le EP, quand on lui a fait écouter les nouveaux morceaux il n'avait pas l'air de le regretter bien au contraire il était plutôt satisfait et heureux de pouvoir nous sortir, bon maintenant faut finir le lay-out du vinyl et ce n'est pas évident, le groupe étant composé de sacrées têtes de cons pas facile de se mettre d'accord sur un truc qui plait à tout le monde mais on va y arriver.

Vous êtes incontestablement un groupe straight edge, sans doute un des derniers en France à évoluer dans ce style, qu’en penses-tu ?
N :
Un des derniers en France tout court plutôt, peu importe le style, le SxE n'a jamais été très populaire en France, ça va de paire avec le peu de succès du youth crew, qui comme je le disais tout à l'heure sont indissociables pour moi. C'est quelque chose que je n'ai jamais compris ce décalage par rapport à la Belgique, à la hollande ou à l’Allemagne ou ce mode de vie est démocratisé, je n'ai pas vraiment d'explication à ça. Mais bon je m'en branle, je le vis bien, j'ai pas trop pour habitude de me soucier de l'avis des autres.

Et que penses-tu de la récupération du mouvement SxE par la scène hardcore métal qui passe sa vie sur internet et dans les soirées branchées à se montrer leurs tatouages frais ?
N :
Le mouvement SxE a été récupéré par tellement de courants, les religieux, les vegans... et j'en passe, bientôt on verra des hipsters avec des croix sur les mains, on ne sait jamais, après tout ils vont bien aux concerts de punk eighties à Paris. Perso je ne connais pas de "pseudo SxE" surlookés et tatoués sur tout le bras qui vont en soirée soulever des nanas, il doit bien y avoir des cas isolés, de là à parler de mouvement je ne pense pas. Pour ce qui est des petits malins du net il y a le forum SxE, un rassemblement de ptits branleurs qui s'inventent une vie et qui ne vivent les concerts qu'à travers youtube. On peut facilement imaginer que dans 6 mois ils finiront tous leurs weekends allongé dans leur vomi à cuver leurs bières de la veille, non franchement je préfère encore breaker que de ressembler à ces merdes.
E : Moi j’en ai déjà vu de ces faces de semelles dont tu parles  tous ces rockeurs hypes et metalleux fashion me font gerber ma Vitamin Water, comme si on me forçait à écouter de l'easy core. Ma ligne « Fuck your fucking life / Fuck your whole damn crew / Fuck your fucking style / Fuck your beautiful tattoos » elle est pour eux, entre autres.
Quelle est la suite des événements pour xDIGx ?
N :
On a une date avec Nine Eleven début 2012 sur paris et a priori une date à bordeaux en février et on va tranquillement sortir l’EP. On espère faire une tournée dans le sud de l’Europe (Espagne Portugal) vers avril, mai ou juin, on n’est jamais allé là-bas et ça nous branche bien.
E : Ouais les deux prochaines dates seraient en février, là on se repose un peu après trois week ends de concerts à l’étranger, bien drôles mais bien fatigants aussi. Puis il faut aussi que je me recentre sur les choses sérieuses, de type Call Of Duty, Gears Of War 3, les backside tailslides, les abdos.

Tribune libre :
N :
La paix dans le monde, un vaccin contre le sida, la fin de la pauvreté... bref votez melenchon.
E : Merci à toi pour l’interview et longue vie à Sedition !


Actu :
DIG
"Socially Disabled"
Sortie décembre 2011



g-rom

BIRDS IN ROW

Deathwich inc, label de Jacob Bannon, chanteur de converge rajoute Birds in row à son catalogue. Un nouvel album va voir le jour courant 2012  sur le label ricain. A savoir qu'entre temps Vitriol records va éditer un LP contenant leur deux premier EP. De quoi vous faire attendre si vous ne les possédez pas déjà. 
Concernant la signature, même si ce n'est une fin en soi, il est fort appréciable de voir que la créativité, le travail et l'éthique du groupe soit reconnue à sa juste valeur. Et ce n'est qu'un début...
Birds in row
Deathwish inc 

NRA

Les quatre vétérans de la scène punk rock hollandaise sont en passe de d'écrire un nouveau chapitre à l'histoire du groupe, et ce près de 9 ans après la sortie de "Machine", dernier album en date. C'est en effet avec un nouveau disque en poche que NRA écumera les routes courant 2012, je ne pense pas trop m'avancer en disant que nous ne serons pas en reste niveau date, le groupe ayant toujours affectionné la France et son public. Public qui su bien lui rendre fut un temps, reste à espèrer qu'ils sauront séduire à nouveau, et que l'engouement autour du groupe ne concernera pas seulement une poignée de trentenaires nostalgique de "Leaded". Vu la passion, la hargne et la sincérité du groupe je ne m'inquiète pas trop.
NRA 

PINK FLAMINGOS

Le plus gainsvillois des groupes havrais nous gratifie d'un nouvel EP "the clone wars", et ont le bon goût de le mettre en écoute intégrale sur bandcamp. C'est frais et ça remue bien.
Ca se passe ICI !