SEDITION est un magazine papier uniquement consacré à la scène Hardcore au sens large du terme et aux idées qu’elle véhicule. SEDITION est un magazine musical bien évidemment mais nous mettons l’accent sur le coté « conscient et alternatif » et sur la capacité d’un mouvement artistique à créer d’autres schèmes de pensées que ceux que l’on voudrait bien nous imposer quotidiennement. Le magazine est financé par les encarts de publicité achetés par les différents labels/groupes/collectifs qui veulent promouvoir efficacement leurs activités et qui soutiennent aussi directement par la même occasion cette tentative de créer un média durable et sérieux (parmi d’autres) au sein de la scène hardcore. SEDITION est à prix libre, et est un magazine non-profit au sens premier et réel du terme ! Ce site n’est en aucun cas la formule webzine du zine, mais juste une vitrine afin de faire parvenir des news à nos lecteurs et collaborateurs, de télécharger les anciens numéros... Il sera quand même agrémenté au fil du temps d’actualités et d’articles propres au blog.

GROBADER

Grobader est de retour, après l’excellente petite récréation que constituait « Montag(e) » l’année dernière, grobaderic rempile pour un douzième numéro.
Au programme cette fois Sonny VINCENT, Bjorn BERGE, PSYCHED TO DIE et PAINT IT BLACK. Sans oublier une grosse dose de chroniques de disques, livres, films… s’étalant sur les 34 pages de ce nouveau numéro (au prix modique de 2euros).
 
Personnellement Grobader est depuis longtemps un de mes fanzines français préféré, éclectique et éclectique ce zine m’a fait découvrir et redécouvrir de nombreux groupes.
De parts ses interviews pertinentes et ses chroniques construites et objectives Grobader à fait la joie de mes petits déjeuners et de mes trajets en train, haaa ! qu'il est agréable de feuilleter tranquillement un bon fanzine. Si vous ne connaissez pas encore, laissez vous donc tenter.

3 euros par correspondance.
Eric Vitré 4,
rue de Bellefontaine
49100 Angers

CRIPPLED OLD FARTS

Derrière un nom presque juvénile se cache un groupe de "vieux routard" de la scène punk rock Française, usant de la rage comme une fontaine de jouvence et de la musique comme exutoire. Petite interview avec Steph, chanteur du groupe et joyeux activiste (rad party...).



Vous pouvez me présenter le groupe, qui le compose, qu'avez vous sorti ?
Steph : Pour faire simple, le groupe se compose de Ben (guitare) qui jouait auparavant dans Seanews et les Customers, Guillaume à la basse (et chœurs) qui fit partie de Pregnant, Uneven, et A Cob Of Maze par le passé et joue en parallèle dans un projet plus pop du nom de Reipas avec sa femme Dinny, Greg à la batterie (et chœurs / secondes voix) qui fit également partie de Seanews, Customers, At Five et joue en parallèle dans Do You Compute et Ultracoït tout en s’occupant de son label Rejuvenation Records, et donc moi-même au chant. J’ai également joué dans les Customers avec Greg et Ben ainsi qu’un autre groupe de courte durée avec eux deux plus Rapha de Loisirs et Mamass de 13 Zealots, et d’autres choses plus obscures par le passé. On a sorti deux disques, un split LP partagé avec Unlogistic (notre premier enregistrement datant de Mars 2008 et première sortie) et un EP 7 titres enregistré dans le courant de l’été 2010 sorti sur Shogun Recordings à la fin de cette même année, plus quelques enregistrements démos à usage personnel dont un morceau inédit sur la compil EP « Nuisance Capitale » aux côtés de Fat Beavers, Unlogistic, Louise Mitchels, Desecrator et 10Lec6. On a un 12’’ en préparation sur lequel on est en train de bosser et qui devrait sortir d’ici la fin de l’année sur Shogun Recordings.

Quelles sont vos principales influences d'hier et d'aujourdhui ?
Difficile à dire vu qu’elles sont extrêmement nombreuses et variées, ça va de choses relativement pop comme les Lemonheads, Hüsker Dü, Naked Raygun, les Replacements et Sebadoh jusqu’aux incontournables de la scène HxC tant actuelle que passée et de groupes comme Acid Reflux, Social Circkle, Guilty Faces, Socialcide, Dark Ages, Life Trap, Out With A Bang, Anti You, sans oublier tous les classiques du genre… Black Flag, Circle Jerks, Hüsker Dü, Descendents, Agent Orange, Koro, Poison Idea, les premiers D.R.I., C.O.C., A.O.F., Offenders, Social Unrest, etc…

Votre dernier disque date de fin 2010, êtres vous si feignants comme vous aimez à vous décrire, ou alors n'avez vous pas assez de temps à consacrer au groupe ?
J’ai juste eu de gros soucis de santé qui ont fait que le groupe est resté en stand-by entre Octobre 2010 et Aout 2011 sans pouvoir jouer ni répéter à 4, le temps que je me remette sur pieds. On a bossé à distance. Greg, Ben et Guillaume ont composé une quinzaine de nouveaux morceaux durant mon période d’immobilisation, et là on est en train de les retravailler pour poser des idées de chant dessus et faire le tri entre ce qui semble tenir la route ou non. On a commencé à en maquetter certains après les avoir un peu rodés en concert, le tout devrait atterrir sur le projet de 12’’ mentionné juste avant. En dehors de ces soucis de santé qui nous ont amené à une certaine discrétion durant un an, on a tous de « vrais boulots » et certains jouant également dans d’autres groupes en parallèle, ça fait qu’on n’a pas forcément le loisir de répéter souvent, il nous arrive même sur certaines périodes de faire davantage de concerts que de répètes ! On avance à notre rythme en fonction des disponibilités de chacun. Dés le départ on avait pris pour optique de faire ce groupe à la cool sans se fixer de contraintes et on s’y tient…

Vous n'êtes pas nés de la dernière pluie, quelles sont les changements majeurs que vous avez constaté au sein de la scène punk rock ces 10/15 dernières années ?
Au milieu des années 90, elle avait commencé à un peu trop se professionnaliser pour mon goût. Pas mal de groupes étiquetés Punk avaient commencé à s’entourer de Managers, revendiquer des cachets d’intermittents et ce genre de conneries, idem au niveau des labels. C’est une bonne chose que l’industrie du disque se soit cassée la gueule, on est revenu à quelque chose de plus vrai et sincère, ou en tout cas plus en adéquation avec un esprit de débrouille et système D en marge des circuits établis faisant tout l’intérêt de la scène Punk HxC. Les zines papier ont fait un grand retour de ce fait, ce qui est une très bonne chose, tout comme le retour d’une certaine forme de radicalité dans le mode de fonctionner de nombreux groupes, en tout cas l’état d’esprit dans lequel je me retrouve le plus.

Le retour des Germs avec un ersatz de Darby Crash au chant, la reformation de Refused pour taper des gros festivals sont deux exemples parmi tant d'autres qui ont montré que toute légende et tout idéal à un prix, punk rock ou pas. Que pensez vous de ça ?
Pas grand-chose à vrai dire, ni l’une ni l’autre des 2 reformations ne m’affectent plus que ça, ni ne m’ont intéressé outre mesure. Dans le cas des Germs, on frôle la mauvaise blague. C’est tellement dénué de sens (tout comme celle de Reagan Youth d’ailleurs) que j’ai du mal à prendre la chose au sérieux. Quant à Refused, ça n’a rien de surprenant vu que le groupe tapait déjà dans ce genre de registre de son vivant, et idem ça me laisse indifférent. Je n’ai rien contre ce genre de reformations, mais il y a tellement de groupes actuels plus intéressants que je préfère porter mon attention sur ceux-ci plutôt que de courir après de vagues frissons du passé.

Par delà la passion, qu'est ce qui vous motive à jouer dans un groupe de punk rock énervé après toutes ces années ?
Ca reste le meilleur moyen d’exorciser ses frustrations et la musique dans laquelle je me retrouve le plus. C’est resté la seule d’ailleurs dont je ne me sois jamais lassé au fil des ans. Il y a une énergie et un mode de fonctionnement qu’on ne trouve nulle part ailleurs, offrant quelque chose de très riche sous une apparence pouvant paraître relativement simple et basique de premier abord, mais très variée dés qu’on se met à creuser un peu. C’est tout autant jouissif à jouer qu’à écouter ou voir en concert. Les années passant, je dirais qu’il y a toujours autant de raisons d’être énervé pour des raisons tant multiples que variées, ça permet de canaliser toute cette colère et frustrations en essayant d’en tirer quelque chose de constructif. Il y a un côté assez souple aussi dans ce genre de musique qui nous convient à tous les quatre, qui fait qu’on peut jouer un peu n’importe où et n’importe quand, même dans les circonstances les plus pourries ou approximatives qui soient sans se prendre la tête.

Tribune libre ! Un message, une actu ?
On vient de mettre en boite deux nouveaux morceaux qui devraient atterrir pour l’un sur une compil CD de morceaux de moins d’une minute (sur Et Mon Cul, C’est du Tofu ?), et pour l’autre sur le second volet de la compil EP Nuisance Capitale qui devrait prendre la forme d’une compil K7 réunissant une vingtaine de groupes parisiens actuels en activité dont Peur Panique, Amer, Bitpart, Les Louise Mitchels, Tatanak, Krïgskade, etc

 En concert le 1er avril à Paris
 avec LEATHERFACE !!!
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G-rom

THE NIGHT STALKERS

La sortie de la première démo de The Night Stalkers n'est pas restée inaperçue. En effet, même si le groupe n'est pas si vieux ses membres ne sont pas nés de la dernière pluie. En effet, avec entre autre des ex Thrasinghton DC et Santa Cruz dans leurs rangs les brestois ont une sacré envie de faire parler la poudre et du bruler les planches à nouveau. Petite interview furtive avec Rafou, chanteur du groupe.
 
Bon le groupe est plutôt récent, comment ça s'est passé au début ?
Jacky, le guitariste a composé et enregistré toute les chansons de la démo. Puis il m'a dit d'écrire des paroles et on a enregistré tout ça. Ca a pris moins d'une semaine pour tout faire. Puis on a balancé la démo sur le net, comme une sorte de blague. Depuis c'est devenu un groupe réel avec des gens réel, et le buzz parcourt les rues. L'idée de base était de faire un bon groupe de hardcore punk. Avec tout ce que ça implique de provocation et de sens de l'humour. Certains comprennent, d'autres non. 

Quels sont les retours sur la première démo ?
Plutot bon je crois. Pour l'instant je n'ai eu que des bons retour pour ma part. Ce qui est drôle c'est que c'est surtout aux Etats Unis que ça marche, en France les gens ont pas l'air de s'y intéresser plus que ça. Je n'ai pas vu de chroniques dans des fanzines ni rien, mais des gens ont posté notre démo sur youtube et sur leurs putains de tumblr, y'a même une meuf aux US qui a posté une vidéo d'elle en train de respirer avec Spit On My Grave en fond. Incroyable

"Spit on my grave blues" c'est autobiographique ?
Toutes les chansons sont autobiographiques! Surtout Mais je dois dire qu'on a un straight edge a la basse, qui ne boit pas ne fume pas, mais a eu son quota de baston. "Night Stalkers" est à part, les lyrics sont tirés d'une citation de Richard Ramirez, un tueur en série à qui l'on doit notre nom.

"True punk fags" ?
Ca parle des fiottes du punk qui parlent et qui parlent sans arrêt de leurs tonnes de disques achetés sur e-bay, et qui, quand ils daignent venir en concert, pleurent quand ils se prennent un stage diver sur la tête. En gros ceux qui se mettent devant la scène et qui rentrent chez eux en pleurant parce que leurs lunettes sont cassées ou que leur précieux appareil photo est pété. D'ailleurs putain, j'sais pas si quelqu'un à remarquer, mais les concerts de punk maintenant on dirait que y'a une rangée de paparazzi devant la scène avec tous ses connards en train de prendre des photos Ha ha

Quels sont les projets du groupe, comment ça va se passer ?
On a deux EPs en préparation, c'est du lourd mec. En tout une douzaine de nouvelles chansons. On a déjà des propositions de label pour un EP, et un flexi va sortir sur un label suèdois. Même si un flexi est sans doute le plus mauvais support du monde. Y'a que les connards de punks pour aimer ça. On bosse notre nouveau set pour une tournée de quelques jours en Avril aussi, France, Belgique, Hollande.

Tribune libre
Lisez des livres! Et checkez mon zine, Sex Before Suicide, le numéro 3 est en préparation, ça va être bon. Cinéma, Punk, Bouquins, des trucs cinglés et pire encore. Interviews avec Bruce LaBruce, réalisateur trash gay et pionnier du mouvement queercore avec son fanzine JDs dans les 80s, et de Ron Athey, ancien punk de LA début 80s, artiste de performance et HIV postif, entre autres.

ACTU :
DEMO (fin 2011)
En écoute intégrale sur





G-rom