FNB Paris reprend du service. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, le principe est simple, les membres du collectif préparent des repas végétaliens à partir de produits récupérés, et les distribuent ensuite dans la rue.
Les jours et endroits de distribution sont dispos sur leur blog. N'hésitez pas le consulter, y figurent aussi quelques articles sensibilisants sur divers sujets et des infos quant au collectif.
A noter que le FNB est ouvert à toutes personnes de bonne volonté voulant mettre la main à la pâte. Et ce, afin de récupérer les produits alimentaires, ou encore les cuisiner et les distribuer.
Pour ceux n'habitant pas à Paris, figurent sur le blog les liens vers les FNB d'autres villes (Lyon, Amiens...), si vous kiffez le principe rien ne vous empêche de créer votre propre collectif local, n'hésitez pas à les contacter pour d'éventuels conseils.
fnbparis(a)riseup.netDe surcroît, l'aide alimentaire autogérée reste une sujet tristement d'actualité.
L'Union Européenne, qui finance largement les programmes d'aide alimentaires, à dernièrement émis l'idée d'arrêter cet investissement en rappelant la responsabilité de chaque état envers leurs citoyens à ce sujet. A savoir que 70% de l'aide alimentaire Française est financée par ce biais.
L'Allemagne, principal financeur du programme européen (80% des 480 millions d'euros alloués sont allemands), à finalement décidé de réitérer son investissement sur une période de deux ans sous condition d'arrêt total du programme à échéance.
Le pays de Goethe en a sans doute marre de payer pour ses voisins, celui-ci ayant mis au point un fonctionnement tout autre en matière de solidarité sociale alimentaire. Par exemple, les invendus et produits presque périmés sont donnés par les supermarchés à des associations locales chargées de leur distribution auprès de la population (ce qui relève quelque part du bon sens).
Bref, cette décision n'instaure qu'un mince sursis pour les 18 millions de personnes concernés par l'aide alimentaire en Europe, de plus, d'ici 2014 nul ne sait quels effets néfastes aura la crise économique Européenne sur la population et les organismes associatifs. Ce qui est à parier c'est que ce désengagement européen appelant à la prise de relais par l'Etat ne sera pas pris en compte par les principaux concernés.
C'est donc devant cette léthargie étatique et devant la répartition indécente du budget Français que le candide slogan « de la bouffe, pas de bombe » prend tout son sens. Indépendant et autogéré, le collectif est quelque part une réponse locale à ce phénomène global, même si devant l'ampleur du problème ceci n'est qu'une goute d'eau dans l'océan. Appelant à la solidarité au détriment de la charité, cette initiative humaine prendra encore plus de sens de par sa multiplication.
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